(AOF) - Legrand , spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, annonce la signature d’un contrat avec un prestataire de services d’investissement afin de racheter 400000 titres, soit environ 0,15% de son capital. Il est prévu que les achats débutent le 16 février 2024 pour une période allant jusqu’au 13 mars 2024. Ces actions seront principalement allouées à la livraison de plans d’actionnariat salarié et de plans d’action de performance venant à échéance. Legrand publiera ses résultats du premier trimestre 2024 le 3 mai prochain.
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Points-clés
- Numéro un mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, avec 6 % des parts d’un marché très fragmenté ;
- Portefeuille complet, organisé en quatre divisions, le contrôle et la commande, le management du câble, la distribution d’énergie et le VDI/Dataco, 2/3 des ventes provenant de produits n°1 ou 2 sur leurs marchés ;
- Présence mondiale équilibrée entre l’Europe (41 %) et l’Amériques du nord et centrale (40,5 %)
- Modèle d’affaires avec 2 moteurs, la croissance organique tirée par l’innovation et les initiatives commerciales et la croissance externe ;
- Flottant élevé (96,1 % du capital dont 10 % pour le fonds d’investissement américain MFS), Angeles Garcia-Poveda présidant le conseil d’administration de 14 membres, Benoît Coquart étant directeur général ;
- Bilan sain avec un effet de levier de la dette de 1,2 à fin juin 2022 et un autofinancement libre de 1 Md€.
Enjeux
- Stratégie de moyen terme :
- croissance annuelle de 5 à 10 % des ventes, marge opérationnelle autour de 20 %,
- 50 % des ventes dans les datacenters, les offres connectées du programme Eliot et l’efficacité énergétique ;
- Stratégie d’innovation soutenue par un financement en R&D à 5 % des ventes :
- excellence opérationnelle via le programme Legrand Way et déploiement de l’industrie 4.0 sur 80 % des sites ;
- 15 % des équipes dédiées au software et firmware,
- offre de connectivités et d’infrastructures numériques (voix, données, images, PDU et KVM),
- partenariats avec laboratoires, industriels et soutien aux start-up ;
- Stratégie environnementale portée par la 5ème feuille de route RSE 2022-24 et à l’exécution en avance sur les objectifs :
- 3 engagements prioritaires : recul de 30 % des émissions carbone en 2030 et neutralité totale en 2050, /10ème des ventes avec des produits durables par leur design ou leur usage en 2030, économie circulaire dans le cycle de production,
- réduction des émissions de CO2 par les clients via les solutions d’efficacité énergétique pour les bâtiments et le recours aux énergies renouvelables (15 % en 2023),
- emprunt vert, indexé sur la trajectoire de neutralité carbone et crédit syndiqué indexé sur la réalisation des objectifs RSE ;
- Poursuite des acquisitions (2 à mi-février, 7 en 2022), la moitié au moins de l’autofinancement libre étant destinée aux investissements dans les secteurs porteurs -IoT, centres de données, infrastructures et efficacité énergétique ;
- Fortes positions dominantes -n° 1 ou 2 mondial pour les 2/3 du chiffre d’affaires.
Défis
- Absence de visibilité dans un métier sans carnet de commandes ;
- Inflation sur matières premières et composants et sur l’énergie et les transports, non totalement compensée par le relèvement des prix de vente et difficultés encore persistantes dans les composants électroniques, et dans la chaîne logistique de Chine vers l’Amérique du nord ;
- Vers une sortie totale de Russie (1,5 % des ventes) ;
- Litige avec l’Autorité de la concurrence française sur les pratiques de prix de vente ;
- Objectifs 2023 : croissance de 2 à 6 % des revenus, marge opérationnelle autour de 20 % ;
- Dividende 2022 de 1,9 €, en hausse de 15 %, et rachats d’actions.
En savoir plus sur le secteur Biens d'équipement
Plan d'investissement dans le ferroviaire
L'industrie ferroviaire française se situe à la seconde place en Europe et à la troisième place sur le plan mondial. Cette industrie affiche une balance commerciale excédentaire, qui génère plus de 100.000 emplois en France. L'annonce du plan d'avenir pour les transports ferroviaires français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau, dont l'âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien supérieur à celui de pays comme l'Allemagne (17 ans) et la Suisse, (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d'euros, à près de 4 milliards d'euros doit permettre de maintenir en bon état tout le réseau.
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